Carlos "Ocelote" Rodriguez Santiago, le propriétaire de G2 Esports, s'est arrêté au micro de The Shotcaller pour parler de son équipe et des difficultés qu'elle a rencontrées pendant le dernier split. Il a également expliqué ce qui faisait la spécificité de son équipe. Voici les extraits sélectionnés par la rédaction.

 

 

Salut tout le monde ! Aujourd'hui je suis avec Carlos qui vient juste de cacher sa canette de Coca-Cola...

Oups ! Vraiment désolé, je suis totalement accro au Coca. J'en bois vraiment trop, je n'ai aucune addiction sauf pour ça. 

 

Et tu n'es pas addict à la salle ? Tu t'entraînes six fois par semaine, pourquoi ce choix ?

En tant que joueur, tu développes pas mal de problèmes au dos et au niveau du cou. J'ai commencé à m'entraîner pour être en meilleure santé mais aussi renforcer mon dos... Et puis je me suis dit : "Wow, je commence à rassembler à quelque chose". Du coup, j'ai continué pour optimiser le résultat.

 

Malgré l'annonce du nouveau maillot, G2 n'a pas réussi à se qualifier pour la finale...

Oui, c'est dommage. Après les Rift Rivals, on jouait vraiment bien mais la méta a beaucoup changé. Du coup on s'est beaucoup entrainés pour s'adapter, mais j'ai l'impression que plus on s'entraîne dur, plus on joue mal. C'est une équipe qui se repose beaucoup sur le plaisir du jeu. Même en scrims, quand le manageur est trop strict, ça tue notre créativité. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut expliquer avec des chiffres ou des stats, c'est jouer avec le cœur, à l'instinct... Je crois qu'on a perdu ça et c'est pour ça qu'on s'est ratés. Mais après une semaine de repos où ils sont rentrés chez eux, nos joueurs sont de retour et les choses semblent aller mieux. Maintenant il faut voir ce que ça va donner dans le Gauntlet ! J'espère qu'on pourra jouer avec le maillot espagnol et réaliser une bonne prestation.

 

Mais je me souviens qu'après les Rift Rivals, Wadid et Hjarnan avaient fait une interview avec une nouvelle ceinture... et que vous aviez perdu les 2 parties d'après. Tu n'a pas peur d'une "malédiction" similaire pour le nouveau maillot ?

Non, je ne crois pas en tout ce qui est magie noire ou malédiction. 

 

 

Est-ce que tu penses que vous êtes vos principaux ennemis ? Je sais que tu as été obligé de discuter personnellement avec l'équipe et de parler avec Perkz.

Actuellement, on doit avoir 11 équipes, mais je n'en ai jamais vu une tilter autant que celle-là. Ils étaient vraiment fous, je suis presque sûr que c'était un effet collatéral du surplus d'entraînement.

 

Qu'est-ce que tu as dit aux joueurs ?

Je leur ai dit qu'il n'y avait pas de magie. Si les entraînements se passent mal, c'est normal que sur scène ça se passe mal aussi. On faisait les pires scrims que j'aie pu voir de ma vie, je pense qu'on avait même pas 5 % de victoires... et on s'est pris 3-0 contre Misfits. Mais ce sont des bons joueurs, et tu ne perds pas ton niveau du jour au lendemain. Tout est dans la tête, ils ont eu un blocage et ont oublié comment gagner. Mais heureusement, maintenant, ils sont de nouveau prêts. Beaucoup d'équipes sont mortes après ce genre de trucs, comme Origen, mais ce n'est pas le seul exemple. Je ne peux pas dire que je suis content, mais je ne suis pas si frustré que cela. 

 

La dynamique est donc un peu meilleure maintenant ?

Totalement ! Les scrims contre les top teams se passent bien. Je ne parle même pas de victoires, mais on s'améliore, on travaille bien. On devient l'équipe qu'on aurait dû être au moment de jouer Misfits.

 

Et les joueurs reprennent du plaisir...

Oui ! Ils en ont besoin, on est une équipe spéciale. C'est comme Caps chez Fnatic, il a besoin de déconner, mais c'est son génie. Il aime le jeu et détruit tous ses adversaires. 

 

J'ai vu que tu faisais des podcasts esport. Une idée de tes prochains invités ?

En vérité, j'ai une liste d'attente assez fournie. J'étais un peu étonné au début, je ne pensais pas que j'étais bon pour écouter ; moi, mon domaine, c'était surtout parler ! On va dire que j'ai appris à écouter les autres et que les gens aiment le concept.

 

Un dernier mot pour les fans ?

Merci pour le soutien, une bonne équipe ne se reconnaît pas à son nombre de victoires mais à sa capacité à rebondir après la défaite. Nous ne sommes pas morts et nous sommes de retour. Continuez à supporter les joueurs pour le Gauntlet !