"Hé h4CkeuR36, t'as téléchargé le logiciel pirate ? Ce soir, il y a un match counter-strike important et j'ai réussi à récupérer l'ip des joueurs. Même si ils changent, je peux les retracer direct... Quoi ? Non, moi j'utilise la console windows, à l'ancienne ;) On va bien se marrer tu vas voir. Vas-y lance ! Ha ha regarde celui la, il ne peut même plus bouger. Qu'est ce qu'on se marre sur internet !" 

 

 

Hier soir se déroulait la finale des EPS scandinaves (cfr : feuille de match) entre mTw et Fnatic, celle-ci a malheureusement été interrompue prématurément. En effet, plusieurs joueurs du camp suédois ont été victime de ces fameuses attaques DDoS. Pour vous résumer brièvement les faits, fnatic remontait sur son adversaire lors du second side après une manche terroriste plutôt moyenne. Seulement voilà, les Danois ont réussi à sauver plusieurs rounds lorsque le charismatique leader aux cheveux blonds "cArn" fût victime des attaques par déni de service et donc complètement bloqué. Arrivé à la seconde map : rebelote, le leader est à nouveau pris d'assaut par ces terroristes du net. Le match est alors mis en pause et cArn change d'IP. Pas de soucis pour les hackeurs qui s'en prennent maintenant à son coéquipier GeT_RiGhT. Le match s'est finalement interrompu sur le score de 6-1 en faveur des danois. On ne sait encore si dust_2 sera rejouée complètement, partiellement ou aucunement. 

 

 

Il faut savoir que durant tous ces EPS, plusieurs joueurs de différentes formations ont subi ce genre d'attaque. Les malfaiteurs n'en sont pas à leur coup d'essai et peut-être même sont-ils plusieurs personnes sans aucune relation. Car malheureusement, attaquer quelqu'un par déni de service n'est pas plus difficile que de suivre un simple tutorial photoshop ou de programmation quelconque. Ainsi une simple recherche sur google peut mener à des didacticiels vidéos ou écrits. Mais une attaque DDoS c'est quoi ? Et bien, il existe plusieurs méthode. Par exemple, l'une est principalement axée sur l'aspect du flood et donc la saturation des ressources utilisées par les deux machines (l'attaquante et l'attaquée). En clair, ce procédé génère un nombre important de paquet UDP, le protocole qui permet tout simplement de communiquer entre deux adresses IP mais en mode non-connecté. Ce dernier prendra toute la bande passante, et donc le pas sur le protocole TCP qui lui est orienté "connexion". Il existe également le smurfing qui consiste à faire un "ping" sur un réseau. Par exemple, si vous faites un ping sur 190.160.1.255, celui-ci sera intercepté par les IP entre 190.160.1.1 et 190.160.1.254. Ces derniers seront obligés de vous répondre, seulement, le pirate déviera toutes ces réponses sur sa cible. Ainsi les réponses envoyées à la victime évoluent de manières exponentielles et causent une saturation. 

 

 

Hélas, ce genre de terrorisme est plutôt dur à prévenir et peu de protections existent. Il est d'ailleurs malheureux de voir que certains s'acharnent sur une pauvre communauté de joueurs, d'autant plus que les hackeurs n'ont rien à y gagner. En effet, les attaques DDoS sont parfois utilisées de manière virulente afin de pousser une société à donner, par exemple, de l'argent contre l'arrêt d'une attaque envers leurs machines. Pour en revenir à counter-strike, souvenez-vous que le showmatch CSP entre fnatic et reason gaming avait été pris pour cible, tout comme l'IEM lors de son jour d'ouverture. Ce genre de pratique complètement gratuite me fait d'ailleurs penser aux petits malins qui ont ruiné le Festival du Jeu Vidéo avec des télécommandes qui éteignaient les télévisions (cfr : Blog de Coucouoeuf). Le risque que ces actes insensés continuent est fort élevé, mais que voulez-vous... ? Nous sommes sur internet !