Certains quart-de-finalistes s'accordent sur la non-utilisation de contenus in-game controversés.
Depuis lundi, les 16 meilleures équipes de la planète sont réunies dans la ville de Laval, à proximité de Montréal, à l'occasion du Six Invitational 2019, le Major référence de Rainbow Six : Siege qui s'affirme comme la Coupe du Monde du bijou esportif des studios d'Ubisoft.
Ce vendredi marque le coup d'envoi du Main Event de l'Invitational troisième du nom avec toutes les festivités inhérentes à l'événement, mais tout particulièrement des Playoffs de la compétition avec les quatre quarts de finale.
Au cours des matchs de la phase de groupes, des "headgears" ainsi que leur utilisation par certains ont fait l'objet de nombreuses critiques par les joueurs, se camouflant parfaitement dans certaines cartes et pouvant même être indissociables de l'environnement.
Crédit : @DineroJD_
Crédit : @DineroJD_
Crédit : @DineroJD_
En amont des hostilités de ce 15 février, nous apprenons sur les réseaux sociaux que des équipes se sont accordées à ne pas utiliser ces camouflages lors de leur match. Toutes les rencontres sont pour le moment concernées officiellement, sauf le quart de finale entre Fnatic et NORA-Rengo, bien que cela puisse l'être officieusement. Il en est de même pour la défenseuse Caveira son habilité "Silent Step" activée, lui permettant d'être dissimulée pour l'ennemi tout en l'ayant elle-même dans sa ligne de mire dans certaines situations.
SSG and G2 have agreed to default uniforms and headgear and no Cav POV glitch. Hope you enjoy :)
— Lycan🇨🇦#SI2019🇨🇦 (@LycanR6) February 14, 2019
.@TeamReciprocity & @EvilGeniuses have made a gentlemen agreement to not use the cav exploit & abuse the wind bastion uniforms. GLHF tomorrow 🇺🇸
— skyrie (@KidSkys) 14 février 2019
Empire and Liquid have an agreement too about not using cav glitch and new uniform and headgear in our match tomorrow
— Empire.JoyStiCK #SixInvitational2019 (@JoyStiCKR6) 14 février 2019
Ces accords entre équipes sont des initiatives des joueurs eux-mêmes pour faire que la compétition soit jouée dans les meilleures conditions, et non pas entrepris suite à une directive d'Ubisoft, du moins selon les informations qui nous parviennent. Quand certains se disent heureux que de tels ententes soient faites pour un événement de cette ampleur et les enjeux qui en découlent, d'autres appuient sur le fait qu'il faille remédier à ces soucis et prendre les mesures nécessaires pour l'esport le temps que cela soit fait.
