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H2K-Gaming continue sa croisade contre Riot Games, une guerre sainte contre le système européen.

 

Troisième volet dans cette saga H2K-Gaming contre la politique de Riot Games en Europe avec cette fois-ci une critique ouverte sur le système de relégation. Lors des deux précédents épisodes, Richard Lippe et Susan Tully, respectivement Co-directeur CEO de l’écurie H2K-Gaming, avaient envoyé un message clair à l’intention de Riot Games et des responsables de la ligue européenne, le système de ligue LCS actuellement mis en place en Europe doit absolument changer sous peine d’une décision sans appel de quitter les LCS Europe dès la prochaine saison de compétition. 

 

Pour résumer les deux précédents communiqués, les dirigeants d’H2K veulent un système de franchise comme en Amérique du Nord, mais sans la franchise à proprement parler, un modèle unique conçu pour l’Europe dans lequel les structures pourraient avoir une meilleure retombée financière. Ils réclament également plus de transparence de la part de Riot Games vis-à-vis des équipes, mais également des joueurs. Ils veulent une réinitialisation complète du système de ligue et que les structures soient impérativement impliquées dans le processus et que Riot Games augmente son investissement financier auprès des équipes de 6,5 millions d’euros.

 

Aujourd’hui, le problème est tout autre, même si l’aspect financier reste le sujet prédominant, à tel point que c’est devenu comme un fil rouge dans ce conflit amorcé par H2K-Gaming contre Riot Games. Dans son dernier communiqué, la structure européenne critique ouvertement le système de relégation en indiquant que c’est un danger pour toutes les équipes européennes, un problème sans rapport avec les performances antérieures, mais qui finit, à un moment ou à un autre, par toucher toutes les formations.  

 

Toutes les équipes sur League of Legends sont soumises à certains risques incontrôlables tels que l’invalidité, la maladie prolongée, un décès ou un désaccord majeur entre plusieurs joueurs clés. Le risque d’une mauvaise performance (entrainant une relégation) est amplifié, car le cinq de départ ne comporte que cinq joueurs, de sorte que l’indisponibilité de l’un d’entre eux et généralement catastrophique. Les équipes ne peuvent se permettre d’avoir des remplaçants de qualité pour chaque poste. 

 

La menace d’une relégation est un frein pour toutes les équipes européennes qui désirent avoir une augmentation de capital et réduit considérablement la valeur des équipes et rend leur ventre très difficile. Schalke 04, ayant fait un important investissement en 2016 et perdant cet investissement six mois plus tard, a envoyé des ondes de choc à d’autres équipes de football ainsi qu’à des particuliers. 

 

Pour Richard Lippe et Susan Tully, les équipes ne devraient pas être soumises à un tel risque et pour eux, il n’y a pas que les structures qui souffrent, il y a les joueurs aussi. Avec ce genre d’incertitude qui plane au-dessus de leur carrière professionnelle, cela affecte automatiquement le côté émotionnel et rend plus difficile leur engagement à long terme envers une équipe. 

 

La direction d’H2K-Gaming a proposé des solutions pour lutter contre le système de relégation. Elle propose notamment d’étendre le nombre d’équipe LCS à 16 en ajoutant les trois meilleures équipes de la ligue Challenger des saisons 2017 et 2018. Elle pense que l’expansion de la ligue à 16 équipes créera plus de compétition et permettra de proposer plus d’opportunités pour les joueurs. De plus, H2K propose de potentiellement maintenir la ligue Challenger avec des équipes communautaires "ayant des racines dans leurs communautés". Ces équipes offriront aux jeunes joueurs la possibilité de développer leurs compétences et leurs talents et ainsi, se faire remarquer par une équipe LCS. 

 

La compétitivité des équipes LCS sera assurée par leur désir naturel de réussir. 

 

 

À ce jour, aucune autre équipe de la ligue LCS Europe n’a fait de communiqué et nous ne savons pas si elles apportent leur soutient à H2K-Gaming. Nous sommes également sans nouvelle des candidatures faites par quatre structures européennes pour la future ligue franchisée en Amérique du Nord. Tout ce battage médiatique n’est pas sans rappeler le bras de fer qui a eu lieu l’année dernière entre les équipes des LCS NA et Riot Games avec en première ligne, le fondateur et propriétaire de l’écurie Team SoloMid, Andy "Reginald" Dinh, à la différence près que le mouvement avait été largement suivi et appuyé par l’ensemble des équipes ainsi que de la communauté. 

 

Aux dernières nouvelles, les LCS Europe devraient évoluer pour la saison 2018 (aucune date confirmée pour le moment). D'après les dernières informations, la ligue européenne serait subdivisée en quatre grands ligues nationales, Londres (région Royaume-Uni), Paris (région France), Berlin (région Allemagne) et Barcelone (région Espagne). Chaque ligue serait composée de six équipes (soit un total de 24 équipes). Les deux meilleures équipes de chaque ligue nationale seraient automatiquement qualifiées pour une "super ligue" (équivalent à la Ligue des Champions au football) qui aurait lieu en parallèle des deux saisons compétitives nationales. 

 

Suivant les dernières rumeurs, les 10 équipes qui participeront au Spring Split des LCS EU auraient choisi comme ligue : 

 

Londres / Royaume-Uni

- Fnatic

- G2 Esports

- Misfits

- Splyce

 

Berlin / Allemagne

- Unicorns of Love

- FC Schalke 04 Esports

- Team ROCCAT

- H2K Gaming

 

Barcelone / Espagne

- Giants Gaming

 

Paris / France 

- Team Vitality