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Après l'ESL, c'est au tour de la DreamHack de s'allier au nouveau règlement établi par l'ESIC en annonçant une levée des bans, là ou Valve semble inflexible concernant ses majors.

 

Les faits remontent à début 2015, une affaire qui avait éclatée concernant les "match fixing", ou matchs truqués, recevait son verdict et avait infligé un ban à vie aux joueurs impliqués. Une sanction qui se voulait exemplaire étant donné le floue qui entourait cette pratique à l'époque. Depuis, l'ESL était revenu sur sa position sous l'impulsion de l'Esports Integrity Coalition (ESIC) et avait levée les bans en justifiant le blanc juridique au moment de cette affaire.

 

L'ESIC est une association de membres à but non-lucratif établie en 2015 par des parties traitants des questions d'intérêt commun, en particulier la tricherie, la fraude de paris truqués et d'autres défis d'intégrité propre à l'esport. C'est à cette entité et ses fondamentaux que s'accommode une restructuration qui amorce son règlement aliant diverses sanctions et prenant compte de plusieurs configurations. Concernant les peines principales, celles-ci répondent en prime à une question, à savoir si la tricherie est juridiquement plus grave que l'arrangement de matchs, et pour l'association la réponse est non, en allant d'une peine de cinq ans pour des oppositions arrangées à un arrêt net de deux ans avant de pouvoir retrouver le chemin des LANs pour les joueurs ayant fait face au VAC ban.

 

Les joueurs ayant eu affaire au logiciel anti-triche avant ou pendant septembre 2015 sont donc dans leur droit légal de retrouver la compétition auprès de ces organisateurs, hors compétitions officielles.

 

1414154199.3204Un horizon qui semble s'éclaircir pour les dignes représentants des matchs arrangés

 

Probablement par soucis d'uniformité, la DreamHack revoit alors la direction prise par Valve et permettra à nouveau aux joueurs bannis avant février 2015, aussi bien par match fixing que par VAC ou tout autre logiciel d'anti-triche, de reprendre part aux tournois de l'organisation suédoise. Cependant, tant que l'éditeur ne reverra pas sa position, ceux-ci se verront toujours écarté des prochains majors et minors même si hébergés par une de ces deux entités, ces manifestations étant la propriété de Valve.

 

Michael Van Driel, chef de produit chez DreamHack, s'est félicité de cette nouvelle mesure qui permet plus de transparence, obligatoire au vu de l'ampleur que prennent la scène et ses compétitions phares :

 

Alors que nos compétitions sportives continuent de croître sur tous les aspects, la nécessité d'un organisme de réglementation assidue est de plus en plus évidente.

Bien qu'il nous ait fallu un certain temps pour examiner en interne les recommandations de l'ESIC qui ont été publiées il y a quelques mois, nous sommes heureux de pouvoir compter sur la consultation et l'expertise de l'ESIC sur ces questions.

 

Tout comme pour l'ESL, c'est donc un total de seize joueurs qui vont pouvoir de nouveau participer aux compétitions organisées par la DH, que ce soient les éditions Open et Masters. Parmi eux, quatre français et quelques noms de joueurs bien connus tels Sam "DaZeD" Marine, Keven "AZK" Lariviere et Joshua "steel" Nissan. Voici donc la liste complète des joueurs de nouveaux admis dans les futures compétitions orchestrées par la DreamHack :

 

Flag Kevin "Uzzziii" Vernel

Flag Joey "fxy0" Schlosser

Flag Robin "GMX" Stahmer

Flag Morgan "B1GGY" Madour

Flag Duc "cud" Pham

Flag Derek "dboorn" Boorn

Flag Casey Foster (co-fondateur de netcodeguides.com)

Flag Sam "DaZeD" Marine

Flag Braxton "swag" Pierce

Flag Keven "AZK" Larivière

Flag Joshua "Steel" Nissan

Flag Damian "DiAMon" Zarski

Flag Michal "bCk" Lis

Flag Jakub "kub" Pamula

Flag Mateusz "matty" Kolodziejczyk

Flag Michal "michi" Majkowski

 

Voici les nouvelles sanctions qui entrent en vigueur pour l'ESL, la DreamHack et l'ESEA, avant peut-être de s'étendre à d'autres tournois :

 

Tricherie : Le cheat entraînera la disqualification du tournoi, les résultats annulés, la confiscation du cashprize, ban allant de 2 ans à définitif selon l'âge, le niveau du joueur, la nature/importance du tournoi et la façon dont le joueur a triché (cette infraction comprennant le "smurfing" est passibles de sanctions). Le fait de tricher en lan à un niveau joué au-dessus du niveau amateur (là ou le cashprize est significatif et/ou la qualification pour un événement professionnel est en jeu) devrait normalement entraîner une interdiction de 5 ans, mais, dans des circonstances aggravantes, celle-ci peut entraîner une ban à vie.

 

Match arrangé/fraude : résultats annulés, ban de 5 ans, à moins que des facteurs atténuants importants soient conformes au code anti-corruption de l'ESIC ou, en présence de circonstances aggravantes, à un ban plus long, à la confiscation du cashprize et à une amende (si la découverte a lieu avant la fin du tournoi : disqualification).

 

Dopage : résultats annulés, ban de 1 à 2 ans, confiscation du cashprize (si la découverte a lieu avant la fin du tournoi : disqualification).

 

Compétition arrangée/corruption : résultats annulés, ban de 1 à 2 ans, confiscation du cashprize et une amende (si la découverte a lieu avant la fin du tournoi : disqualification).