FistOr, écumeur de LAN depuis plus d'une décennie, partage son ressenti sur la DreamHack Tours 2017.

 

Quoi de plus inoubliable que le fumet d'une salle acceuillant plus de 600 joueurs au petit matin. La Dreamhack Tours tient pour l'instant toutes ses promesses. Les tournois BYOC sont presque tous remplis et la grande scène avec l'unique tournoi Open tourne à son rythme de croisière.

 

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Contexte

Plus de 12 ans après ma première LAN d'envergure, c'est ici ma première DreamHack. J'ai pu connaitre différentes configurations d'évènements et sans surprise celle qui s'en rapproche le plus reste la Gamers Assembly. Mais contrairement à cette dernière dont le socle est presqu'entièrement composé de bénévoles on retrouve derrière cette Dreamhack Open des acteurs différents. Une société de production et une boite de communication qui font appel à différents prestataires dont l'association Lyon Esport (avec environ une 30aine de bénévoles sur place) qui gèrent toute la partie BYOC. L'organisation mère de la Dreamhack n'est jamais très loin et gère de son côté le tournoi Open et prête main forte au staff sur place.

Pourtant la Dreamhack Tours telle qu'on la connait risque de changer dès l'année prochaine. Le contrat qui lie Malorian à l'organisation suédoise courait sur 3 ans. Maintenant que la Dreamhack et l'ESL font partie du même groupe la donne risque de changer. Soit la Dreamhack et l'ESL prendront en charge toute l'organisation, soit Malorian travaillera plus étroitement avec l'ESL France et son staff. Il est cependant probable que la DH reste à Tours avec un nouveau lieu au sein de la ville, comme le Parc Expo.

 

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L'évènement

Pour la troisième année consécutive, c'est le Palais des Congrès de Tours qui accueille tout ce petit monde. La grande scène reçoit l'Open CS:GO et son plateau habituel tandis que les tournois annexes et le BYOC se partagent deux scènes supplémentaires. L'espace partenaire au sous sol acceuille son lot de stands et d'évènements ponctuels. C'est au 2ème étage que la magie opère avec une grande surface qui acceuille une bonne partie des joueurs BYOC. Le reste des compétiteurs est dispatché dans une dizaine de salles annexes, un peu à l'écart de l'ambiance générale, dommage.

On constate toutefois une impression d'un peu moins cette année. Un peu moins de joueurs, moins de spectateurs, moins d'ambiance. Reste quand même à venir le gros du spectacle avec notamment la rencontre fraticide entre nos représentants francais sur CS:GO.