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Fondés en 1951, les Jeux asiatiques pourraient sauver des carrières de joueurs pros coréens.

 

Si les Coréens sont les bêtes noires des joueurs occidentaux depuis l’éternité, le service militaire joue très bien ce rôle pour ces premiers. On ne compte plus le nombre de carrières brisées par l’obligation de se rendre au service militaire coréen pendant deux longues années. La scène Starcraft : Broodwar a tellement été touchée par ce facteur que l’armée elle-même a mis en place dans les années 2000 une équipe officiellement reconnue par la KeSPA pour permettre à certains joueurs de poursuivre tant bien que mal leur carrière pro tout en prenant part à cette obligation nationale.

 

Mais aujourd’hui, quelques compétiteurs coréens pourraient être sauvés par les Jeux asiatiques. Cette compétition, comparable aux JO, vient de signer un partenariat avec le géant chinois Alibaba qui a bien l’intention de pousser encore davantage l’éclosion de l’esport. La discipline préférée des gamers-compétiteurs pourrait bien faire son entrée aux prochains Jeux asiatiques en 2018.

 

Mais quel rapport avec le service militaire ?

 

C’est très simple. Historiquement, le gouvernement coréen affranchi de service militaire ses meilleurs sportifs : tous les médaillés olympiques (même de bronze) et tous les champions des Jeux asiatiques bénéficient de cette exemption. Il en a été de même pour l’équipe de football nationale qui a décroché une troisième place à la Coupe du monde 2002. 

 

Si l’esport fait son entrée dans ces Jeux et que la Corée gagne des titres, plusieurs joueurs seront ainsi libérés de leurs obligations militaires. Reste à savoir quels jeux seront sélectionnés si la discipline parvient à s’y faire une place.