Huni adore quand la foule crie son nom.

 

Le toplaner coréen de la lineup Fnatic a répondu à quelques questions au lendemain de la victoire de son équipe en finale des playoffs des LCS Europe. Dans son interview, il revient principalement sur la rencontre contre Origen, son duel face à sOAZ et bien évidemment sur les Worlds. 

 

Je m’attendais à ce que les matchs contre Origen soient difficiles, je savais que ça n’allait pas finir sur un 3-0. C’est une équipe qui joue très bien la phase de lane et les swaplanes. Leurs pools de champions sont très bons, mais la chose la plus importante est qu’ils ont beaucoup plus d’expérience. Avant le BO5, de nombreuses personnes, y compris xPeke, m’ont demandé comment allait réagir Fnatic en cas de perte. Mais après une victoire convaincante d’Origen dans la game 1, Fnatic a montré que les joueurs pouvaient rebondir. Je ne fus pas surpris après la game 1. Nous avions déjà perdu contre eux en scrims et nous savions que ça allait être difficile [...]

 

Je ne pensais pas qu’il y aurait un tel focus sur la toplane. Je perdais contre sOAZ lorsque je faisais trop d’erreurs. Je me devais d’être meilleur que sOAZ, mais c’est vraiment difficile de jouer contre lui en 1v1. J’ai fait quelques erreurs et il était capable de très bien snowball [...] Nous avons réalisé avant le match 5 qu’Origen jouait vraiment la sécurité, donc nous avons décidé d’y aller comme des $%?#! et d’engager sur eux. Annie et Rumble ont fait du beau travail, c’est une spéciale Fnatic en quelque sorte. [...] Les worlds de cette année seront la plus grande chance de ma vie, je vais donc la saisir. Je pense avoir un avantage, car les Worlds auront lieu en Europe cette année, donc la foule va scander mon nom et le toplaner ennemi sera vraiment triste [...]

 

Nous nous adaptons bien contre le reste des équipes occidentales, en particulier les équipes nord-américaines. Je veux vraiment prouver que les équipes européennes sont meilleures que celles d’Amérique du Nord. L’objectif des Worlds est de gagner et je pense que c’est possible si nous travaillons dur. 

 

 

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview ici (en anglais) .