Que retirez-vous de l'expérience du Festival du Jeu Vidéo ?
Parti de rien, le Festival est devenu en 5 ans le plus grand événement de jeu vidéo qui se soit
tenu en France et le second en Europe. C’est une expérience extraordinaire sur le plan humain et
professionnel. Cette opération annuelle, bien qu’éprouvante, a profité à l’ensemble des métiers de
l’agence. Elle nous a beaucoup appris.
Il n'aura donc pas lieu cette année ?
La formule de l’an dernier qui a consisté à séparer la dimension éditeur de l’ensemble des autres
composantes du jeu vidéo nous a été imposée. Nous savions qu’elle n’était viable ni pour le Festival
ni pour le Paris Games Week qui s’est monté exclusivement autour d’une quinzaine d’éditeurs.
L’architecture de cette industrie est en train d’exploser sous le coup de la dématérialisation.
De nombreux acteurs d’un profil très différents font leur apparition, parfois au détriment des
éditeurs « classiques ». Plus que jamais la capacité à rassembler toutes les typologies d’acteurs est
devenu vital pour un événement de ce type. Si nous n’y parvenons pas, dans deux ans il ne restera en
Europe que la Gamescom.
Gardez-vous une certaine rancoeur envers le SELL ? On avait vu de belles passes d'armes entre eux et
les petits studios l'année dernière ?
Ce qui est arrivé est un accident regrettable, voire absurde, mais cela arrive. Pour notre part, nous
avons tenu à nous maintenir loin de la polémique. Celle-ci a malheureusement touché les studios et
rendra probablement plus difficile la réconciliation. Mais il faut avancer et faire preuve de réalisme.
La rancœur n’a jamais été un bon facteur de décision.
Croyez-vous encore que l'esport seul peut faire vivre durablement des entreprises ?
En France cela est à mon sens impossible.
Vous organisez les relations Presse de la Japan Expo par exemple, c'est un déplacement de votre
activité ?
Games Fed est une agence de communication globale spécialisée dans le jeu vidéo. Nous réalisons
une centaine d’opérations par an, la plupart de façon transparente : relations presse, événements de
lancement, gestion de communauté, plan média, etc. Tout cela au service d’éditeurs, de studios, de
constructeurs, etc.
Aujourd’hui nous parvenons à travailler avec des entreprises évoluant dans un secteur différent mais
intéressés par le savoir faire que nous avons développé dans le jeu vidéo. L’équipe Japan Expo que
nous connaissons par ailleurs depuis 10 ans nous a fait confiance en vertu de la stratégie que nous
avons élaborée avec succès pour le Festival du Jeu Vidéo. C’est pour nous un challenge passionnant
et très gratifiant.
En parlant de Japan Expo, on s'attendant à ce que Lan Alliance prenne un stand, mais finalement il
semble que ce soit vous, vous pouvez nous en dire plus ?
L’accueil d’un événement comme les WCG, l’ESL ou les Masters au sein d’un autre événement
ne peut se faire que dans des conditions particulières. Nous ne connaissons pas la teneur des
discussions avec nos confrères.
En ce qui concerne les WCG la discussion avec Japan Expo a en réalité débuté depuis de nombreuses
années. Nous savions que cette période était plus pratique pour nous en raison de la date fluctuante
de la finale mondiale des WCG. L’an dernier sa tenue prématurée en Septembre a été la source de
grandes complications. Mais tant que l’ESWC occupait ce créneau, nous ne voulions pas créer un
parasitage stérile. Le passage de l’ESWC en octobre a levé cette contrainte.
Il y avait donc une volonté de rapprochement des années avant que les Masters ne voient le jour et
les organisateurs des Masters avec qui j’ai toujours partagé ma réflexion en étaient parfaitement
informés.
Nous ne pouvions pas « prendre la place » d’un autre organisateur dans la mesure où cette place
n’existe pas. Je pense que JE a étudié chaque demande de façon indépendante. Pour connaître les
raisons de leur choix, il faut interroger JE ou les Masters.
Si oui: Comptez-vous permettre à Lan Alliance d'organiser ses matchs sur ce stand.
Si non : Pouvez-vous nous détailller la nature de vos relations avec Lan Alliance et l'ESWC.
Comme je vous l’expliquais Games Fed ne vit pas de l’Esport. Cette position nous offre un certain
recul par rapport au contexte général. Il n’est pas vital pour nous d’être numéro 1 si tant est que
cette place existe. C’est pourquoi nous avons toujours cherché à nous entendre avec nos confrères. A
défaut de travailler ensemble il nous paraissait indispensable de ne pas nous battre pour partager un
gâteau déjà bien maigre. Nous devons tous porter le même discours valorisant sur l’Esport et ne pas
nous tirer une balle dans le pied en critiquant les autres initiatives. Nous entretenons par exemple
de bons rapports avec les organisateurs de l’ESWC ou de l’ESL avec lesquels nous échangeons
régulièrement. Ce qui n’empêche pas de temps à autre une compétition sur les budgets partenaires.
L'ESWC Monde devrait avoir lieu au Paris Games Week, quelle est votre vision sur cet évènement
nouveau format ?
C’est un bon format. Nous l’avons initié avec succès en intégrant les WCG au Festival tant que
cela a été possible. Le Festival est d’ailleurs né du village partenaires des WCG pour ceux qui s’en
souviennent.
Pensez-vous que Lan Alliance ait la moindre valeur ajoutée cette saison ? On a l'impression qu'au
contraire certaines LANs vampirisent les sponsors pour pas grand chose.
Il est trop tôt pour dresser un bilan de cette première saison. Je suis simplement déçu du manque de
visibilité donné à l’ensemble du circuit. Il semble que les médias ne s’intéressent qu’aux événements
les plus importants sans tenir compte de la continuité apportée par les Masters.
Mon sentiment général par rapport à cette saison qui s’achève est que malgré l’arrivée providentielle
de SC2 ou de nouveaux challengers comme League of Legends, l’esport a poursuivi son déclin. Pour
nous la réussite d’une compétition a toujours été l’association à un événement plus large. Je ne
suis pas optimiste pour le modèle classique vers lequel d’autres ont choisi de revenir. Verdict dans
quelques mois.
Samsung a eu quelques passes d'armes indirectes avec Blizzard pour le choix du jeu, que pensez-
vous de la politique de l'éditeur qui souhaite faire payer des redevances télés en Corée mais pas en
Europe ?
Pragmatisme total, cynisme diront certains. Blizzard fait payer quand il peut faire payer, c’est à dire
dans les pays à l’Esport génère suffisamment de revenus. Mais pour ma part j’ai suivi ces épisodes
comme un simple spectateur.
La prochaine édition des WCG aura lieu en Corée, c'est un retour aux sources ?
Oui, et une excellente nouvelle pour la compétition. Aucun autre pays n’est parvenu à atteindre la
maturité de ce marché. Les WCG (et les joueurs) devraient en profiter pleinement.
Comment comptez-vous organiser les qualifications aux WCG.fr
Cela a été une difficulté inattendue. Depuis des années, les organisateurs de LAN nous ont encouragé
à juste titre à davantage intégrer leurs événements aux qualifications. Nous avions l’habitude de
nous appuyer sur des Cybercafés et des tournois en ligne.
L’an dernier nous avons franchi le pas définitivement en nous appuyant exclusivement sur les
Masters et en nous associant sur l’organisation de la finale.
Cette année les Masters ont pris la décision de travailler avec l’ESWC. Ce n’est pas un problème en
soit mais cela interdisait une collaboration sur la finale en raison des contraintes juridiques que nous
imposent les WCG.
Etant donné les excellentes relations que nous entretenions avec les Masters il nous semblait
cependant évident que nous allions trouver une solution pour travailler ensemble sur les
préqualifications. Les discussions étant menées de façon collégiales par Lan alliance, le processus
de décision a pris énormément de temps de leur côté. Vers la mi-avril Désiré Koussawo m’a fait
savoir que les Masters ne voulaient pas s’associer officiellement avec les WCG en raison du risque
de proximité de date entre la finale que nous devions tenir à Japan Expo. Je l’ai prévenu qu’il était
trop tard pour évacuer complètement les qualifications en LAN. Nous étions à un peu plus de
deux mois de notre finale ! Il nous a demandé d’introduire d’autres types d’événements dans nos
préqualifications pour éviter le plus possible la confusion avec le classement Masters. Cette décision
nous a à la fois surpris et déçu compte tenu de notre histoire commune, mais toujours soucieux de
ne pas créer de conflit, nous nous sommes exécutés. Nous avons réintroduit des événements en
ligne et des compétitions en salles dans notre dispositif qui repose au final à 90% sur des événements
hors LAN.
Mais lorsque que nous avons pris contact avec des organisateurs de LAN pour les 10% restant en leur
proposant d’inviter leurs équipes gagnantes celles-ci nous ont annoncé que les Masters faisaient
peser sur elles le risque de perdre leur homologation en cas de collaboration officielle avec les WCG.
Nous devions donc nous contenter d’une invitation officieuse.
Lan Alliance a adopté la même attitude que celle qui fût si longtemps reproché à l’ESWC à une autre
époque. Et nous étions passés sans le savoir du statut de partenaire à celui d’adversaire. Attitude
déloyale mais surtout absurde quand on connait la situation de l’esport en France !
L’annonce des dates de la finale des Masters a été la cerise le gâteau. Jusqu’à l’annonce, nous
nous attendions au pire à une semaine de décalage. Je crois que L’ESL a été aussi estomaquée que
nous par la nouvelle. Elle a pris tout le monde de cours. Quelle impression allons-nous donner aux
partenaires et aux joueurs ?
Et les WCG.fr eux-mêmes ?
Le mieux possible comme chaque année. Nous avons pour le moment échappé à tous les problèmes
majeurs qui ont pu entacher d’autres compétitions. Cette année l’intégration à Japan Expo ne
devraient pas soulever de souci particulier. Nous avons à cœur de réussir l’intégration de SC2 et de
League of Legends.
Pour les qualifications à World of Warcraft, on peut supposer que ce sera géré directement au niveau
Européen par Blizzard et ICM ?
En effet nous ne sommes pas directement associés à cette discipline.

Jonathan Dumont, président directeur général de Games Fed, a accepté de répondre à toutes nos questions concernant l'organisation des WCG France et le Festival du Jeu Vidéo.

 

Team-aAa : Que retirez-vous de l'expérience du Festival du Jeu Vidéo ?

Jonathan Dumont : Parti de rien, le Festival est devenu en 5 ans le plus grand événement de jeu vidéo qui se soit tenu en France et le second en Europe. C’est une expérience extraordinaire sur le plan humain et professionnel. Cette opération annuelle, bien qu’éprouvante, a profité à l’ensemble des métiers de l’agence. Elle nous a beaucoup appris.

 

Il n'aura donc pas lieu cette année ?

La formule de l’an dernier qui a consisté à séparer la dimension éditeur de l’ensemble des autres composantes du jeu vidéo nous a été imposée. Nous savions qu’elle n’était viable ni pour le Festival ni pour le Paris Games Week qui s’est monté exclusivement autour d’une quinzaine d’éditeurs. L’architecture de cette industrie est en train d’exploser sous le coup de la dématérialisation. De nombreux acteurs d’un profil très différents font leur apparition, parfois au détriment des éditeurs « classiques ». Plus que jamais la capacité à rassembler toutes les typologies d’acteurs est devenu vital pour un événement de ce type. Si nous n’y parvenons pas, dans deux ans il ne restera en Europe que la Gamescom.

 

Gardez-vous une certaine rancoeur envers le SELL ? On avait vu de belles passes d'armes entre eux et les petits studios l'année dernière ?

Ce qui est arrivé est un accident regrettable, voire absurde, mais cela arrive. Pour notre part, nous avons tenu à nous maintenir loin de la polémique. Celle-ci a malheureusement touché les studios et rendra probablement plus difficile la réconciliation. Mais il faut avancer et faire preuve de réalisme. La rancœur n’a jamais été un bon facteur de décision.

 

Croyez-vous encore que l'esport seul peut faire vivre durablement des entreprises ?

En France cela est à mon sens impossible.

 

Vous organisez les relations Presse de la Japan Expo par exemple, c'est un déplacement de votre activité ?

Games Fed est une agence de communication globale spécialisée dans le jeu vidéo. Nous réalisons une centaine d’opérations par an, la plupart de façon transparente : relations presse, événements de lancement, gestion de communauté, plan média, etc. Tout cela au service d’éditeurs, de studios, de constructeurs, etc. Aujourd’hui nous parvenons à travailler avec des entreprises évoluant dans un secteur différent mais intéressées par le savoir faire que nous avons développé dans le jeu vidéo. L’équipe Japan Expo que nous connaissons par ailleurs depuis 10 ans nous a fait confiance en vertu de la stratégie que nous avons élaborée avec succès pour le Festival du Jeu Vidéo. C’est pour nous un challenge passionnant et très gratifiant.

 

En parlant de Japan Expo, on s'attendait à ce que Lan Alliance prenne un stand, mais finalement ce sera vous, vous pouvez nous en dire plus ?

L’accueil d’un événement comme les WCG, l’ESL ou les Masters au sein d’un autre événement ne peut se faire que dans des conditions particulières. Nous ne connaissons pas la teneur des discussions avec nos confrères.

 

En ce qui concerne les WCG la discussion avec Japan Expo a en réalité débuté depuis de nombreuses années. Nous savions que cette période était plus pratique pour nous en raison de la date fluctuante de la finale mondiale des WCG. L’an dernier sa tenue prématurée en Septembre a été la source de grandes complications. Mais tant que l’ESWC occupait ce créneau, nous ne voulions pas créer un parasitage stérile. Le passage de l’ESWC en octobre a levé cette contrainte. Il y avait donc une volonté de rapprochement des années avant que les Masters ne voient le jour et les organisateurs des Masters avec qui j’ai toujours partagé ma réflexion en étaient parfaitement informés.

 

Nous ne pouvions pas « prendre la place » d’un autre organisateur dans la mesure où cette place n’existe pas. Je pense que JE a étudié chaque demande de façon indépendante. Pour connaître les raisons de leur choix, il faut interroger JE ou les Masters.

 

 

Pouvez-vous nous détailller la nature de vos relations avec Lan Alliance et l'ESWC.

Comme je vous l’expliquais Games Fed ne vit pas de l’Esport. Cette position nous offre un certain recul par rapport au contexte général. Il n’est pas vital pour nous d’être numéro 1 si tant est que cette place existe. C’est pourquoi nous avons toujours cherché à nous entendre avec nos confrères. A défaut de travailler ensemble il nous paraissait indispensable de ne pas nous battre pour partager un gâteau déjà bien maigre. Nous devons tous porter le même discours valorisant sur l’Esport et ne pas nous tirer une balle dans le pied en critiquant les autres initiatives. Nous entretenons par exemple de bons rapports avec les organisateurs de l’ESWC ou de l’ESL avec lesquels nous échangeons régulièrement. Ce qui n’empêche pas de temps à autre une compétition sur les budgets partenaires.

 

L'ESWC Monde devrait avoir lieu au Paris Games Week, quelle est votre vision sur cet évènement nouveau format ?

C’est un bon format. Nous l’avons initié avec succès en intégrant les WCG au Festival tant que cela a été possible. Le Festival est d’ailleurs né du village partenaires des WCG pour ceux qui s’en souviennent.

 

Pensez-vous que Lan Alliance ait la moindre valeur ajoutée cette saison ? On a l'impression qu'au contraire certaines LANs vampirisent les sponsors pour pas grand chose.

Il est trop tôt pour dresser un bilan de cette première saison. Je suis simplement déçu du manque de visibilité donné à l’ensemble du circuit. Il semble que les médias ne s’intéressent qu’aux événements les plus importants sans tenir compte de la continuité apportée par les Masters.

 

Mon sentiment général par rapport à cette saison qui s’achève est que malgré l’arrivée providentielle de SC2 ou de nouveaux challengers comme League of Legends, l’esport a poursuivi son déclin. Pour nous la réussite d’une compétition a toujours été l’association à un événement plus large. Je ne suis pas optimiste pour le modèle classique vers lequel d’autres ont choisi de revenir. Verdict dans quelques mois.

 

Samsung a eu quelques passes d'armes indirectes avec Blizzard pour le choix des jeux, que pensez-vous de la politique de l'éditeur qui souhaite faire payer des redevances télés en Corée mais pas en Europe ?

Pragmatisme total, cynisme diront certains. Blizzard fait payer quand il peut faire payer, c’est à dire dans les pays à l’Esport génère suffisamment de revenus. Mais pour ma part j’ai suivi ces épisodes comme un simple spectateur.

 

La prochaine édition des WCG aura lieu en Corée, c'est un retour aux sources ?

Oui, et une excellente nouvelle pour la compétition. Aucun autre pays n’est parvenu à atteindre la maturité de ce marché. Les WCG (et les joueurs) devraient en profiter pleinement.

 

Comment comptez-vous organiser les qualifications aux WCG.fr ?

Cela a été une difficulté inattendue. Depuis des années, les organisateurs de LAN nous ont encouragé à juste titre à davantage intégrer leurs événements aux qualifications. Nous avions l’habitude de nous appuyer sur des Cybercafés et des tournois en ligne. L’an dernier nous avons franchi le pas définitivement en nous appuyant exclusivement sur les Masters et en nous associant sur l’organisation de la finale. Cette année les Masters ont pris la décision de travailler avec l’ESWC. Ce n’est pas un problème en soit mais cela interdisait une collaboration sur la finale en raison des contraintes juridiques que nous imposent les WCG.

 

Etant donné les excellentes relations que nous entretenions avec les Masters il nous semblait cependant évident que nous allions trouver une solution pour travailler ensemble sur les préqualifications. Les discussions étant menées de façon collégiales par Lan alliance, le processus de décision a pris énormément de temps de leur côté. Vers la mi-avril Désiré Koussawo m’a fait savoir que les Masters ne voulaient pas s’associer officiellement avec les WCG en raison du risque de proximité de date entre la finale que nous devions tenir à Japan Expo. Je l’ai prévenu qu’il était trop tard pour évacuer complètement les qualifications en LAN. Nous étions à un peu plus de deux mois de notre finale ! Il nous a demandé d’introduire d’autres types d’événements dans nos préqualifications pour éviter le plus possible la confusion avec le classement Masters. Cette décision nous a à la fois surpris et déçu compte tenu de notre histoire commune, mais toujours soucieux de ne pas créer de conflit, nous nous sommes exécutés. Nous avons réintroduit des événements en ligne et des compétitions en salles dans notre dispositif qui repose au final à 90% sur des événements hors LAN.

 

Mais lorsque que nous avons pris contact avec des organisateurs de LAN pour les 10% restant en leur proposant d’inviter leurs équipes gagnantes celles-ci nous ont annoncé que les Masters faisaient peser sur elles le risque de perdre leur homologation en cas de collaboration officielle avec les WCG. Nous devions donc nous contenter d’une invitation officieuse. Lan Alliance a adopté la même attitude que celle qui fût si longtemps reproché à l’ESWC à une autre époque. Et nous étions passés sans le savoir du statut de partenaire à celui d’adversaire. Attitude déloyale mais surtout absurde quand on connait la situation de l’esport en France !

 

L’annonce des dates de la finale des Masters a été la cerise le gâteau. Jusqu’à l’annonce, nous nous attendions au pire à une semaine de décalage. Je crois que L’ESL a été aussi estomaquée que nous par la nouvelle. Elle a pris tout le monde de cours. Quelle impression allons-nous donner aux partenaires et aux joueurs ?

 

Et les WCG.fr eux-mêmes ?

Le mieux possible comme chaque année. Nous avons pour le moment échappé à tous les problèmes majeurs qui ont pu entacher d’autres compétitions. Cette année l’intégration à Japan Expo ne devraient pas soulever de souci particulier. Nous avons à cœur de réussir l’intégration de SC2 et de League of Legends.

 

Pour les qualifications à World of Warcraft, on peut supposer que ce sera géré directement au niveau Européen par Blizzard et ICM ?

En effet nous ne sommes pas directement associés à cette discipline.